Résumé
Dans ce Petit traité de philosophie charcutière, il est question de saucisse de
Morteau, de fromage de tête, d'andouillette à la ficelle, de sabodet, de jambon de
Paris voire de Bayonne, de vol-au-vent, de friands, de petits pâtés de Pézenas,
de boudins en noir et blanc, de pieds et de paquets, de rilles et d'oreilles de
porceaux (qu'on nomme en français contemporain rillettes ).
A travers 10 chapitres mis en images par Vincent Sorel, Petit traité de philosophie
charcutière entend bien répondre avec humour et nonsense aux grandes
questions philosophiques, politiques et sociales que se pose nécessairement
tout amateur de charcuterie moderne.
La charcuterie a-t-elle un but ?
Peut-on aimer la charcuterie sans la comprendre ?
Peut-on faire l'éloge de la charcuterie ?
De quelle liberté la charcuterie témoigne-t-elle ?
L'amour de la charcuterie nous est-il naturel ?
Y a-t-il un droit à la charcuterie ?
L'action politique doit-elle être guidée par la connaissance de la charcuterie ?
Pouvons-nous nous passer de la charcuterie ?
Cette dernière question est peut-être moins farfelue qu'il y paraît… Après tout,
imaginons un instant que la pénurie-llette nous guette. Qu'il n'y ait plus que
des pommes et pas de boudin. De la frisée, mais pas de lardons. Des oeufs,
certes, mais guère de bacon. Des baguettes pleines de cornichons — mais rien
pour aller avec.
Si ces pistes de réflexion peuvent donner l'impression à un lecteur distrait que
l'abus de charcuterie nuit à la santé mentale, il n'en est bien évidemment rien.
Ancrée dans notre histoire et notre culture, la charcuterie recèle des trésors
patrimoniaux insoupçonnés, que cet ouvrage se propose de faire découvrir en
empruntant quelques chemins de traverse — parfois réalistes, plus souvent
surréalistes.
L'auteur
Journaliste, auteur, homme de radio et de télévision, Sébastien Demorand a
dirigé Gault et Millau et a longtemps été chroniqueur gastronomique dans de
nombreux supports (Le Parisien, Régal, Le Fooding…) avant de reprendre une
émission hebdomadaire sur la cuisine sur RTL et de devenir l'un des membres
du jury de l'émission Master Chef sur TF1.
L'illustrateur
Diplômé de l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg, Vincent Sorel a été
sélectionné au concours Jeunes talents du festival international de la bande
dessinée d'Angoulême en 2008 et a reçu le 1er prix ex-aequo du concours Tohubohu
du CNOUS et le 2e prix du concours Dessinateurs de demain du festival
Bd-Fil de Lausanne. Il est l'auteur de L'Ours (Actes Sud-L'an 2). Il participe
régulièrement au feuilleton en ligne Les Autres Gens.